Actualités

mercredi 11 janvier 2012

Les candidats de gauche face aux Ministres appellent à des règles d'équité entre les candidats

A mon initiative , 20 candidats soutenus par le Parti socialiste, dont 3 députés sortants, qui se trouveront en face de Ministres en exercice aux prochaines législatives saisissent la Commission des comptes de campagne (CNCCFP) et le CSA :

  • pour demander leur vigilance quant à l'utilisation des moyens de l'Etat à des fins électorales et la nécessité d'une imputation aux comptes de campagne ;
  • pour qu'un équilibre de temps de parole leur soit attribué quand les propos des ministres dépassent à l'évidence le cadre de leur fonction ou sont relatifs au territoire où ils seront candidats ;
  • pour que des règles soient édictées dès à présent afin de garantir l'équité entre les candidats et le caractère démocratique de l'élection.

A titre de comparaison, le Président Accoyer a adressé aux Députés sortants un courrier afin qu'ils imputent une part du salaire de leurs collaborateurs sur leur compte de campagne afin d'établir l'équité entre les candidats. Ne faut-il envisager qu'une telle imputation concerne également les collaborateurs des Ministres ou des Maires ?

Lire le courrier adressée à la CNCCFP

Lire le courrier adressé au CSA

Lire le courrier du Président Accoyer

jeudi 5 janvier 2012

Communiqué des groupes socialistes Assemblée et Sénat : TVA anti-sociale : c’est au peuple français de trancher !

La décision de M. Sarkozy de faire passer en force la « TVA anti-sociale » en toute fin de législature, sans que les Français puissent s’exprimer par eux-mêmes lors de l’élection présidentielle, est inacceptable dans la forme comme sur le fond.

Elle est un nouveau parjure de la parole présidentielle qui, le 14 juin 2007, avait dit « n’accepter aucune augmentation de la TVA qui aurait pour effet de réduire le pouvoir d’achat des Français ».

Elle est un irrespect des partenaires sociaux. A quoi sert le sommet sur l’emploi du 18 janvier dès lors que tout est déjà décidé à l’avance ?

Elle est surtout un cambriolage politique des Français qu’un pouvoir en fin de règne veut priver du droit de se prononcer, lors de l’élection présidentielle, sur un projet d’une telle importance qu'il va ruiner leur pouvoir d’achat en leur faisant supporter toute la charge financière de leur protection sociale.

Sous couvert de rapiécer un bilan d’injustices et de désastres, M. Sarkozy impose ainsi un troisième plan d’austérité qui ne dit pas son nom. La TVA anti- sociale n’est rien d’autre qu’une augmentation massive d’impôts pour les ménages. Le simple transfert des cotisations familiales des entreprises sur la consommation (40 milliards) représentera une hausse de 4 points de la TVA. Commencé par les cadeaux du Fouquet’s, le quinquennat se termine par la TVA à 24%.

C’est pourquoi les groupes socialistes à l’Assemblée et au Sénat s’y opposeront résolument.

Les institutions permettent à M. Sarkozy d’accomplir son funeste projet. Mais ce qu’il a fait, le vote populaire peut le défaire. Si les Français lui accordent leur confiance, François Hollande abrogera cette contre-réforme pour réaliser la grande réforme de justice de notre système fiscal.

C’est au peuple français de trancher.

mercredi 14 décembre 2011

CP - Antennes relais : pour une mutualisation des équipements existants

A l'initiative de Marie Bové, la première coordination nationale des collectifs opposés à l'implantation tout azimut des antennes relais a été reçue ce mercredi 14 décembre à l'Assemblée Nationale.

Michèle Delaunay, Noël Mamère et les représentants de François de Rugy et Anny Poursinoff ont acté de la nécessité d'une réglementation de santé publique abaissant le seuil maximal du champ électromagnétique à 0,6 V/m immédiatement et 0,2 V/m à moyen terme.

Afin de prendre en compte l'ensemble des dommages sanitaires et des conditions d'implantation des antennes relais, les parlementaires invitent la coordination à s'associer à une convention citoyenne. Ils recommandent également d'en appeler à une expertise scientifique telle que celle de l'INSERM.

Ainsi, les élus plaident aujourd'hui pour une concertation publique dans la perspective d'une mutualisation inaugurant la création d'un réseau unique de téléphonie mobile.

Si le handicap environnemental des personnes électro sensibles est aujourd'hui une réalité, il est de notre responsabilité d'agir dans l'intérêt général.

La coordination nationale des collectifs, Michèle Delaunay et Noël Mamère.

mercredi 16 novembre 2011

Question d'actualité sur la fraude sociale

dimanche 13 novembre 2011

Défiscalisation des dons : il y a mieux à faire que l’amendement Carrez !

Et d'abord : restreindre la défiscalisation à une authentique utilité publique

Depuis plusieurs mois (au travers d’amendements et de questions au Gouvernement) Michèle Delaunay appelle l’attention du Gouvernement sur la nécessité de revoir (et de rendre publics) les critères d’obtention du label « reconnu d’utilité publique » qui ouvrent à une défiscalisation des dons à hauteur de 75%.

Un grand nombre des organismes, fondations principalement, reconnus d’utilité publique ne correspondent aucunement à ces deux termes, dont elle n’a pu d’ailleurs obtenir la définition malgré son interpellation au Ministre de l’Intérieur (QE)

C’est de manière caricaturale et contraire à la loi Debré, le cas pour les fondations ayant pour objet le financement de l’école privée hors contrat, telle que la Fondation pour l’Ecole ( [QE], [QE], [QE]).

C’est également le cas (ici sans contrariété de la loi Debré) pour les fondations ayant pour objectif de financer les achats fonciers des écoles privées (fondation St Matthieu : ], ]). A une moindre hauteur financière, cela concerne des amicales d’anciens élèves, des groupes confessionnels ou professionnels …) (cf MI).

Tout au contraire, l'amendement Carrez pénalise les dons d'utilité générale et leurs bénéficiaires _

Tout au contraire, l’amendement que vient de présenter Gilles Carrez pénalise tous les dons défiscalisés et en particulier ceux à destination d’associations ou fondations oeuvrant dans le domaine sanitaire et/ou social qui dépendent majoritairement des dons pour financer une action authentiquement d’intérêt général, dans une période où elles sont contraintes de pallier le désengagement de l’Etat. Cette mesure leur fait ainsi subir une double peine, qui risque de limiter les dons et d’amputer largement leurs possibilités d’action.

Au lieu de pénaliser les associations utiles, d’intérêt authentiquement général, et en fin de compte leurs bénéficiaires, malades, personnes en difficulté, exclues, sans ressources, il eût fallu le courage politique de revoir à la baisse, en fonction de critères définis et rendus publics, le nombre des organismes bénéficiant de la défiscalisation. Ceci a été à deux reprises refusé par le gouvernement dont la dernière le 14 octobre, pour ce qui concerne l’école privée à l’occasion d’un amendement au PLF de Michèle Delaunay ( ci-après et QE ).

Cette révision/restriction aurait engendré un bénéfice financier supérieur pour l’Etat et n’aurait pénalisé ni la générosité des donateurs ayant un objectif d’intérêt véritablement public, ni surtout les bénéficiaires de cette générosité.

amdt_N_I-236.pdf

Communiqué de presse : Défiscalisation des dons : il y a mieux à faire que l’amendement Carrez !

Et d’abord : restreindre la défiscalisation à une véritable utilité publique !

Depuis plusieurs mois (au travers d’amendements et de questions au Gouvernement) Michèle Delaunay appelle l’attention du Gouvernement sur la nécessité de revoir (et de rendre publics) les critères d’obtention du label « reconnu d’utilité publique » qui ouvrent à une défiscalisation des dons à hauteur de 75%.

Un grand nombre des organismes, fondations principalement, reconnus d’utilité publique ne correspondent aucunement à ces deux termes, dont elle n’a pu d’ailleurs obtenir la définition malgré son interpellation au Ministre de l’Intérieur ()


C’est de manière caricaturale et contraire à la loi Debré, le cas pour les fondations ayant pour objet le financement de l’école privée hors contrat, telle que la Fondation pour l’Ecole ( , , ).

C’est également le cas (ici sans contrariété de la loi Debré) pour les fondations ayant pour objectif de financer les achats fonciers des écoles privées (fondation St Matthieu : , ). A une moindre hauteur financière, cela concerne des amicales d’anciens élèves, des groupes confessionnels ou professionnels …) (cf ).


Tout au contraire, l’amendement Carrez pénalise les dons d’utilité générale et leurs bénéficiaires

Tout au contraire, l’amendement que vient de présenter Gilles Carrez pénalise tous les dons défiscalisés et en particulier ceux à destination d’associations ou fondations oeuvrant dans le domaine sanitaire et/ou social qui dépendent majoritairement des dons pour financer une action authentiquement d’intérêt général, dans une période où elles sont contraintes de pallier le désengagement de l’Etat. Cette mesure leur fait ainsi subir une double peine, qui risque de limiter les dons et d’amputer largement leurs possibilités d’action.

(Pour mémoire l’amendement Carrez leur applique le plafonnement global de défiscalisation de 18000 euros et 6% du revenu imposable et un abaissement de 10%).

Au lieu de pénaliser les associations utiles, d’intérêt général, et en fin de compte leurs bénéficiaires, malades, personnes en difficulté, exclues, sans ressources, il eût fallu le courage politique de revoir à la baisse, en fonction de critères définis et rendus publics, le nombre des organismes bénéficiant de la défiscalisation. Ceci a été à deux reprises refusé par le gouvernement dont la dernière le 14 octobre, pour ce qui concerne l’école privée à l’occasion d’un amendement au PLFSS de Michèle Delaunay ( et ).

Cette révision/restriction aurait engendré un bénéfice financier supérieur pour l’Etat et n’aurait pénalisé ni la générosité des donateurs ayant un objectif d’intérêt véritablement public, ni surtout les bénéficiaires de cette générosité.

amdt_N_I-236.pdf

jeudi 10 novembre 2011

Interdiction du bisphénol A : la loi n'est pas prématurée

Michèle Delaunay se félicite d'apprendre que l 'Académie de médecine approuve, dans son rapport rendu public le 9 novembre, les mesures d'information et de prévention à destination des femmes enceintes et allaitantes introduites par son amendement en tant que rapporteur dans la proposition de loi visant à la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A.

Elle comprend les inquiétudes exprimées par l'Académie sur la brièveté du délai imposé par cette proposition de loi pour la suspension de l'utilisation du BPA. La date du 1er janvier 2014 a cependant recueilli un large consensus au sein de l'Assemblée nationale et a également été approuvée par le gouvernement : les industriels travaillent en effet depuis plusieurs années à l'élaboration de substituts et l'instauration d'une date butoir devrait les inciter à accélérer leurs travaux, tout en laissant à la communauté scientifique le temps nécessaire pour tester l'innocuité des nouveaux produits qui seront proposés. Les industriels eux-mêmes s'étaient exprimés en faveur d'un délai de mise en application de trois ou quatre années. Leurs souhaits sont donc pratiquement satisfaits.

Ajoutons par ailleurs que c'est un amendement de dernière heure du Gouvernement qui a ramené ce délai au 1er janvier 2013 pour aliments ou ustensiles à destination infantile.

Cette initiative est d'ailleurs de peu d'effets en terme de santé publique puisque la grande majorité de l'exposition infantile vient de l'alimentation normale directement ou par l'intermédiaire du lait maternel.

dimanche 25 septembre 2011

Interview RFI sur le suivi psychologique des soldats français en Afghanistan

Émission "Lignes de Défense" par Olivier Fourt, le 25 septembre 2011

vendredi 16 septembre 2011

Genre : derrière la théorie, des vies et des injustices

Tribune parue sur lemonde.fr le 16 septembre 2011

Ce n'est pas la première fois que les plus rétrogrades des députés de la majorité se dressent contre la reconnaissance de l'identité de genre dans notre société. Quatre-vingt députés UMP viennent de demander au gouvernement de retirer les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre (SVT) qui expliquent l'impact du contexte socio-culturel sur l'identité de genre, et les limites du déterminisme chromosomique. En 2004, lors du débat sur la création de la Halde, aujourd'hui disparue, la même droite avait rejeté l'amendement socialiste visant à ajouter l'identité de genre aux motifs de discriminations à combattre. A l'appui de ce rejet, Christine Boutin avait montré du doigt la "théorie queer", dont la seule origine étrangère suffisait à discréditer les apports scientifiques.

Nous sommes bel et bien devant un double déni de réalité : réalités humaines dont témoignent les personnes trans chaque jour ; réalités politiques, qui voient notre société évoluer vers la reconnaissance des droits des personnes trans sans que le droit français suive cette évolution.

Comment peut-on encore aujourd'hui nier ces vies d'hommes et de femmes trans, qui sont autant de preuves que l'identité de genre ne se résume pas à la biologie ? Ils ou elles sont médecins, infirmières, juristes, ingénieurs, chefs d'entreprise, enseignants, militaires, étudiants, en couple, parents pour certains, ou souhaitant former une famille pour d'autres, en situation d'emploi ou chômeurs et marginalisés pour beaucoup. Ils ou elles ont une famille et des proches qui, indépendamment de leurs convictions religieuses, continuent à les fréquenter, les aimer, leur souhaiter le meilleur pour eux et leur avenir, et qui aimeraient bien voir enfin notre société les accepter en leur donnant accès à leurs droits et à des représentations dignes, y compris au sommet du débat politique. Ce ne sont pas des êtres qui utilisent leur corps transformé comme porte-drapeau d'une théorie ou comme illustration d'un cours de philo. Leurs vies démontrent que l'identité de genre peut se construire indépendamment du sexe de naissance, et quelque fois contre le sexe de naissance. Parce qu'il est ignorant, le droit français conduit ces hommes et ces femmes à des impasses juridiques, familiales, professionnelles, médicales inacceptables.

Les organisations internationales – Nations unies, Conseil de l'Europe, Union européenne – ont déjà pris conscience, travaillé et adopté des résolutions visant à faire avancer le droit des personnes trans et la reconnaissance de l'identité de genre. C'est le cas de la résolution 1728 du 29 avril 2010 de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Cette résolution demande aux Etats membres de lutter contre les discriminations et les violations des droits de l'homme visant les personnes transgenres, en particulier en agissant pour qu'ils ou elles aient droit à des documents officiels reflétant l'identité de genre choisie, sans obligation préalable de subir une stérilisation ou d'autres procédures médicales comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale.

Faute d'un débat parlementaire sur la question de l'identité de genre, les personnes trans subissent aujourd'hui l'application de règles jurisprudentielles insupportables. Au sein du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, notre groupe de travail réfléchit à l'identité de genre et à la reconnaissance des droits des personnes trans et élabore une proposition de loi qui, en application de la résolution 1728, encadre les conditions de rectification de l'état civil indépendamment des soins médicaux et donc sans obligation de stérilité.

La France ne doit pas avoir peur de faire une place à ses citoyens qui traversent des frontières, fussent-elles des frontières de genre.

Michèle Delaunay, députée de la Gironde ;

Maryvonne Blondin, sénatrice du Finistère ;

Gilles Bon-Maury, président d'HES (Homosexualités et socialisme) ;

Pascale Crozon, députée du Rhône ;

Olivier Dussopt, député de l'Ardèche ;

Martine Faure, députée de la Gironde ;

Catherine Lemorton, députée de la Haute-Garonne ;

Laura Leprince, déléguée d'HES ;

Jean Mallot, député de l'Allier.

Lire la tribune sur le site du Monde

mercredi 7 septembre 2011

La taxe sur les Mutuelles : la santé devient un luxe

Communiqué du groupe Socialiste, Radical et Citoyen de l'Assemblée nationale

Le doublement de la taxe sur les mutuelles a démoli la communication du gouvernement sur la justice et l’équilibre de son plan d’austérité budgétaire.

Les classes moyennes et les classes populaires qui étaient soi-disant épargnées se voient ponctionnées d’un milliard supplémentaire. C’est cinq fois plus que la taxe sur les grandes fortunes.

Ce nouvel impôt sur la santé vient s’ajouter à la cascade de franchises médicales, de déremboursements ou de forfaits qui depuis cinq ans font office de cataplasmes sur la dette sociale. Les Français endurent ainsi une double peine. D’un côté, un nouveau coup de rabot sur leur pouvoir d’achat déjà grevé par la stagnation des salaires et par la trentaine de taxes nouvelles qui ont jalonné le quinquennat. De l’autre, un accès aux soins de plus et en plus coûteux et inégalitaire. Désormais 50% des dépenses courantes de santé sont à la charge des patients. La médecine est en train de devenir un luxe.

Le ministre demande avec une naïveté touchante que les mutuelles ne répercutent pas la hausse de la taxe sur leurs assurés. Il nous avait fait le même coup pour Total et l’augmentation des prix de l’essence. A la fin, les Français ont payé.

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