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Michèle DELAUNAY attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, sur l’utilisation des traitements de semences à base de néonicotinoïdes, insecticides agricoles utilisés en France depuis une vingtaine d’années.

De nombreuses études parues ces dernières années concluent à de très fortes présomptions sur les conséquences néfastes des néonicotinoïdes sur la faune et sur la santé publique. Ces insecticides très efficaces, se présentent sous la forme d’un enrobage pour les semences. Lorsque la graine germe, les molécules toxiques sont captées par les racines et circulent dans la plante avec la sève. Seuls les insectes nuisibles, consommateur de la plante, sont en théorie détruits.

Or, selon ces études, seuls 5% des molécules toxiques de l’enrobage pénètrent dans la plante ; le reste, soluble dans l’eau, contamine le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines. Ces produits, jusqu’à 8000 fois plus toxique que le DDT à poids égal pour les abeilles, sont jugés responsables, au moins en partie, de la chute des populations d’insectes utiles ou non à l’agriculture. Toute la chaîne alimentaire se trouve alors concernée (oiseaux insectivores, batraciens…), posant ainsi la question de la santé humaine puisqu’on trouve les métabolites des néonicotinoïdes dans nos aliments et nos urines.

Michèle DELAUNAY souhaite connaître l’avis du Gouvernement sur ces études et le cas échéant, demande à Monsieur le Ministre que les néonicotinoïdes soient limités voire interdits pour que notre environnement, la biodiversité et notre santé soient protégés et préservés.

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