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Tractage animé ce matin aux Capucins et à Saint-Michel. Presque tous les partis étaient présents, avec une nette majorité pour le PS, preuve de son engagement et de son unité. Un Villiériste que j’allais saluer (je serre systématiquement la main aux militants dont je suis géographiquement proche dans nos lieux habituels de rencontre ; simple hommage au travail militant), m’a dit que dans un deuxième tour Royal-Sarkozy, il votait Royal, car il considérait que Sarkozy était dangereux. Si même les villiéristes…

C’est tout simplement mon avis. J’expérimente au Conseil Municipal ce qu’est une droite dure, sûre d’elle, non respectueuse de l’opposition et tout simplement des autres. C’est pour moi, je l’exprime une fois encore, une expérience très pénible. Je travaille dans un mêtier où le respect est naturellement pratiqué : respect envers les malades bien sûr, mais aussi des malades aux soignants et des soignants entre eux.

Je reviens à la matinée. A part quelques grincheux, « la politique, ça ne m’intéresse pas ! », qui font bénéficier de leur grinchitude l’ensemble des équipes, l’accueil est favorable, les documents sont conservés et non jetés au sol. Beaucoup viennent nous voir pour les prendre. Cela me paraît tellement contraire à ce qu’on entend trop souvent : les Français se sont détournés de la chose publique.

Une de mes commentatrices (« Douce amère ») écrivait à la suite du billet « cafard et démocratie » : il y trop d’auto-satisfaction dans ce blog. Il est normal, que blogueuse et interlocuteurs, souvent engagés dans la même action, y mettent un peu d’élan et d’optimisme. Mais je ne crois pas qu’il s’agisse d’auto-satisfaction. Combien de fois j’ai plus de réserves que de certitudes y compris sur ce que nous faisons. La campagne n’a pas abordé suffisamment des problèmes cruciaux comme la politique de l’âge (et ses répercussions sociales, économiques..), la reconstruction de l’Europe, l’enseignement au sens de la matière à enseigner (la pratique du Français, les langues, l’éducation à la santé et à l’environnement…). Bien sûr, il y a les programmes législatifs pour compléter la donne, mais cette deuxième élection va être tellement marquée par la première que ces enjeux auraient dû, me semble-t-il être plus visibles dès l’étape présidentielle.

Voilà, c’était juste une petite conversation sur cette campagne, longue et intense à l’échelle de la candidate locale que je suis. J’ai vu très peu la télévision et j’ai de ce fait principalement un sentiment basé sur le terrain et la presse écrite, que ce soit sur papier ou sur ordinateur. Les résultats de la première manche ne vont pas tarder. Restons très fort mobilisés.

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