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La mort d’un homme que l’on a connu suscite toujours une émotion. Paul Glotin a été en effet une grande figure de Bordeaux, et je me souviens de lui, toujours très entouré, dans les avions du matin. Mais il est beaucoup plus que cela : un morceau de l’histoire de notre ville et l’illustration d’un des « tabous bordelais » : celui des héritiers.

Fils d’un Président de la chambre de commerce à l’élégance très chabanienne, il a eu la chance d’être aussi élu à ce poste. Mais il a eu surtout celui, O combien plus redoutable, de porter sur ses épaules l’héritage séculaire de Marie Brizard et de ne pas être en capacité d’enrayer le processus qui allait cette belle entreprise à sa perte définitive et moins encore de la faire accéder aux possibilités de développement qu’ont connu d’autres grandes firmes alcoolieres.

Ma pensée va vers lui qui a connu cette épreuve à son pire et celle d’une maladie particulièrement usante au quotidien.

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