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Multiple est la vie. Hier matin au congrès de psycho-onco, hier après-midi recevant au Grand Parc le ministre Gilles de Robien, aujourd’hui et demain aux Journées Dermatologiques de Paris . Multiple, la vie et la hiérarchie des intérêts et des importances. Ici le héros est un ministre, ici c’est un scientifique, ici encore un psychologue ou une aide-soignante. Sur la plage d’Hossegor, c’est un champion surfer et sur le terrain de footbal, c’est Zidane.

Hier donc, visite ministérielle dans « mes » collèges. Preuve sans conteste que Gilles de Robien lit assidûment mon blog. Je n’avais pas si tôt évoqué (billet 15 du mois de novembre) la qualité de l’enseignement au collège du Grand Parc qu’il n’a eu de cesse de venir le visiter ! Nous nous en sommes tous réjouis : quelques jours plus tôt en effet nous avions décidé au conseil d’administration de ce collège de mettre sur pied un groupe communication pour mieux le faire connaître et y soutenir la mixité scolaire. Voilà au moins un début de réalisation !

Hors cela, cette visite au galop a été prototypique de ce que peut être la comédie, non pas du pouvoir, mais de l’apparence du pouvoir. Jeu de coudes vigoureux pour être aux côtés du ministre, c’est à dire au milieu du champ des caméras. Jeu de coudes non moins vigoureux pour m’en écarter (« Vous êtes de l’opposition ! ») . Après la visite, nous avons bavardé, plaisanté, je dirais presque joué, avec les collégiens, heureux et détendus. J’en ai rapporté quelques photographies très gaies que je verse dans l’album de ce blog.

Changement complet de décor aujourd’hui. Quatre mille congressistes, majoritairement européens, pour les Journées Dermatologiques de Paris, vieille institution qui a su évoluer avec la dermatologie elle-même qui est aujourd’hui une spécialité étendue de la recherche cosmétologique jusqu’à la cancérologie pure et dure qui est mon domaine.

Ce bref billet, écrit l’ordinateur ouvert sur mes genoux (comme souvent), fait le lien entre ces mondes différents. J’aime cette écriture nomade, dans les interstices de la vie. Virginia Woolf disait « l’important ce ne sont pas les pavés, mais l’herbe qui pousse entre eux » . Trois mots, trois phrases entre des morceaux de vie.

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