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La décision de Nicolas Hulot (qui ne manque pas de panache) sonne comme un appel à la responsabilité collective à changer individuellement nos comportements et politiquement à prendre des décisions concrètes, simples et mobilisatrices. Comme lui, je ne souhaite pas que cette démission soit l’occasion de polémiques, ni d’empoignades politiciennes mais qu’elle se traduise en actes.

La prompte réaction d’Alain Juppé qui fut on s’en souvient brièvement Ministre d’Etat en charge de l’écologie comme Nicolas Hulot, laisse augurer de sa part d’une meilleure écoute aux propositions liées à l’environnement (et donc à la santé) et au développement durable.

Pour ma part, j’avancerai plusieurs chantiers ; certains sont des ambitions, d’autres des urgences :

-la gratuité des transports publics (tellement plus utile et nécessaire aux Bordelais que le Grand Stade !)
-une politique « zéro déchet abandonné » (sur le modèle « zéro mégot », c’est à dire avec une sanction sous forme de contravention proportionnelle à l’abandon)
-un développement chiffré de la végétalisation de la ville avec deux objectifs : chaleur/pollution et biodiversité
-une ville sans tabac, c’est à dire sans consommation publique de tabac dans tous les lieux du même nom.

Nous avons besoin de « marqueurs forts » qui inscrivent notre métropole et notre ville franchement dans la bataille. Les mesures à la petite semaine s’additionnent (comme les « petits pas ») mais elles n’infléchissent ni les comportements, ni le cours du siècle.

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