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Paris, le 11 septembre 2014

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Fusion du Haut Conseil de l’Âge et du Haut Conseil de la Famille ou comment passer à côté d’une idée neuve

Mesure innovante du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, le Haut Conseil de l’Âge a pour objet de porter dans toute sa nouveauté et sa transversalité le grand défi de la transition démographique.

Sa portée est aujourd’hui grandement affaiblie par un amendement gouvernemental visant à le fusionner avec le Haut Conseil de la Famille. Il a pourtant été validé par de multiples instances ministérielles et interministérielles ainsi que par le Conseil Economique, Social et Environnemental et le Conseil d’Etat.

Sous couvert d’économies et de mise en cohérence du champ de compétence de l’actuel Secrétariat d’Etat, cet amendement prive le Premier Ministre et la société française d’un outil remarquable d’impulsion et d’accompagnement de la politique de l’âge, laquelle ne se résume pas à sa dimension familiale mais, au contraire, concerne tous les champs de la vie en société, de l’économie jusqu’à l’éthique.

Le sens de ce Haut Conseil, porté par les âgés, retraités dans leur grande majorité, était en outre de manifester que rien ne se fera pour eux sans eux et que la République a besoin de leur force. À elle de penser, préparer et reconnaitre leur rôle dans la société.

Diluer le Haut Conseil de l’Âge dans une instance qui en réduira la portée et la transversalité est une erreur. Nous sommes malheureusement aujourd’hui au point où en était la transition écologique au moment de la candidature de René Dumont, en 1974, alors que les « Boomers », premiers acteurs de la révolution de l’âge, étaient tous déjà nés. Quarante ans de retard que le Haut Conseil contribuerait à combler.

 

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